rugbygolf
Valentin Courrent (ici au deuxième plan) est le parrain du Rugbygolf Tour 2017

Sport hybride entre golf et rugby, le rugbygolf est en plein essor. En France comme à l’étranger, cette discipline ludique allie la précision du golfeur et la puissance de frappe du buteur. Grand acteur du développement du rugbygolf en France, Valentin Courrent, ancien rugbyman professionnel et entraîneur a été désigné comme parrain du RugbyGolf Tour 2017. Réunissant plus de 500 participants, cette compétition se compose de 5 étapes, organisées dans le Sud-Ouest de l’Hexagone, terre de rugby et amatrice de golf.

A l’occasion de cette compétition, nous avons pu interroger l’ancien rugbyman qui nous a présenté ce sport, ainsi que les projets de développement de la discipline.

fairways – Qu’est-ce que le « rugbygolf » ?

Valentin Courrent – Le rugbygolf c’est un mélange de golf et de rugby, on joue sur un parcours de golf avec un ballon de rugby, en partant d’une zone de départ comme au golf et en en essayant de mettre le ballon dans une cible à l’arrivée, qui remplace le trou, en faisant le moins de coups possible.

f – A qui s’adresse ce sport hybride ?

V.C – A tous les publics ! C’est ce qui me plaît, j’ai encore fait une compétition ce week-end, il y avait des filles, des enfants, des retraités, il y avait tout type de public, et ce qui est plaisant c’est qu’on n’a pas besoin d’être rugbyman « confirmé » pour y jouer.

f – Qu’est-ce qui amène un ancien joueur, qui a eu une belle carrière professionnelle et qui est en passe de devenir entraîneur à s’intéresser à ce sport, au point d’être parrain du rugbygolf Tour 2017 ?

V.C – Ce qui m’a plu c’est le jeu en lui-même. J’étais buteur donc j’aimais bien taper dans le ballon, et c’est ce qui caractérise le plus le rugbygolf : le jeu au pied, et puis finir avec la passe. C’était les aspects du rugby qui me plaisaient : passe, jeu au pied, et cela reste dans une ambiance ludique… Tout en gardant ce petit plus de compétition ! Quand on est sur le parcours on se prête au jeu et on a envie de faire le moins de coups possible pour gagner.

f – Vous aviez une attache particulière avec le golf ?

V.C – Non, avec le golf pas forcément, même si je connaissais la directrice du golf (de Brive, ndlr), où j’allais de temps en temps jouer au golf aussi. Mais cela reste vraiment une découverte. J’étais à Brive, donc je voulais vraiment mettre cela en place sur le golf de Brive et j’ai été la voir dès que j’ai eu l’opportunité de faire une association. J’ai pu faire ça le plus vite possible, avec elle.

L’ancien rugbyman a conservé toute sa technique

f – De quelle façon envisagez-vous de développer la discipline ? 

V.C – Nous sommes en contact avec le club de Brive (le CA Brive, club de Top 14, la première division de rugby français, ndlr) pour pouvoir aller voir les matches du Top 14, on est en train de discuter de cela avec eux. On aimerait pouvoir également proposer des animations pour les entreprises. C’est une activité assez ludique pour que les entreprises l’utilisent lors de séminaires ou de réunions. Ensuite pourquoi pas mettre en place cette activité avec des golfs, à l’occasion de séances de perfectionnement pour les gens que ça intéresse, comme des entraînements de rugby ou de football, proposer des séances, peut-être le mercredi après-midi pour les enfants.

f – En quoi consiste la Brive Association Rugbygolf que vous venez de créer ?

V.C – Pour l’instant, on a surtout créé l’association pour pouvoir organiser les compétitions à Brive, et puis ensuite pouvoir renouveler ça dans l’année, tout en mettant en place des entraînements.

f – Il y a déjà eu deux étapes du Rugbygolf, dont une ce week-end. Que nous réserve celle du 20 août prochain ?

V.C – J’espère qu’il y aura encore plus de monde que le week-end dernier à Toulouse. La semaine dernière il y a avait déjà plus de monde qu’à la première étape, donc on espère pouvoir attirer encore plus de curieux et de faire le plein. On va essayer d’organiser une journée comme celle de dimanche dernier : une compétition par équipe et une compétition individuelle. On espère attirer tous types de public, il faut beaucoup communiquer en amont pour avoir les deux compétitions quasiment pleines.

f – Vous avez déjà des partenaires ou des sponsors ?

V.C – Pas encore. C’est le travail qu’on va mettre en place à la rentrée, en septembre. Le rugbygolf c’était mon projet pour mon diplôme d’entraîneur que j’ai passé. Ce projet c’était de créer l’association et de commencer à créer des compétitions, ce qu’on a fait. On a déjà commencé avec quelques partenaires susceptibles de nous aider, qu’on connaît avec les membres de l’association. On leur en a parlé, et le travail à la rentrée ce serait vraiment de trouver des partenaires pour avoir notre propre matériel (jusqu’ici le le club de Brive prêtait du matériel à l’association, ndlr), et de continuer notre développement.

Propos recueillis par Quentin Gesp

Courrent
Le rugbygolf Tour 2017 vous donne rendez-vous le 20 août prochain au golf de Brive