Qui pourra bien arrêter Hideki Matsuyama dans sa folle course vers la plus haute marche du classement mondial ? Car les premiers sommets sont déjà atteints pour le nippon, 5ème joueur mondial, et qui pourrait devenir (il y a encore un peu de boulot) le premier numéro 1 mondial de l’histoire de la discipline issu du pays du Soleil Levant. Le jeune homme de 24 ans est irrésistible ces derniers mois et il nous en a encore apporté la confirmation dimanche en remportant le Waste Management Phoenix Open pour la seconde année consécutive. De quoi porter sa série à un niveau inédit, mieux qu’un certain Tiger Woods : 5 victoires sur ses 9 derniers tournois disputés à travers le monde ! Il est désormais leader de la FedEx Cup et pousse fort au ranking mondial. Dustin Johnson doit clairement commencer à voir son poursuivant grossir à vue d’oeil dans le rétroviseur… Et à vrai dire, on ne voit pas bien ce qui pourrait enrayer cette cadence infernale.
Cette victoire ne s’est pourtant pas dessinée dans la facilité, loin de là. Parti avec trois coups de retard sur le leader au matin du 4e tour, le Coréen Byeong Hun An en quête de son premier titre sur le PGA Tour, Matsuyama a dû s’employer pour recoller. Un aller passé en 32 (-3), notamment grâce à un eagle au 3, puis un retour bouclé en 34 (-2) lui offrait une place en playoff pour jouer le titre face à…Webb Simpson. An out, c’est l’Américain qui reprenait en effet le flambeau à la faveur de sa très belle journée conclue par un 64 (-7) la plus belle carte du jour. Il confirmait au passage son retour en forme.
Engagés dans un duel sans filet, les deux hommes n’allaient se départager qu’au bout de quatre trous et un birdie du Japonais contre un par de l’Américain. L’an dernier, déjà, il avait scellé sa victoire lors d’un playoff face à son ami Rickie Fowler. C’est sa seconde victoire de la saison sur le PGA Tour après le WGC-HSBC Champions en octobre dernier.
Le Japonais est la nouvelle « rising-star » du Tour. Performant, impressionnant de facilité, souriant et humble il a tout pour plaire et devenir la nouvelle coqueluche du golf mondial. Et tant mieux, cela faisait longtemps que l’on attendait que la lumière vienne enfin de l’Orient…