Difficile de se démarquer dans le secteur ultra-concurrentiel de la casquette, accessoire incontournable du golfeur s’il en est. Exploit malgré tout relevé par François Pautrec avec la marque Mybunkershot.
La pratique en extérieure, le climat souvent clément, la quête du confort… tous ces éléments plaident en faveur du chapeau, quelle que soit sa forme. Or, avouons-le, la recherche du style et de la ressemblance avec les champions que l’on admire y est pour beaucoup.
L’accessoire tient ainsi une place de choix dans la garde-robe du golfeur et les rayons des pro-shops dédiés sont de plus en plus garnis au fil des années. Heureusement, sur les présentoirs, la variété est plus présente et permet de s’orienter vers des pièces plus originales que les créations des grands équipementiers, certes réussies, mais tristement banales. Elégantes, d’une qualité supérieure, pleines d’imagination et sortant enfin des sentiers battus mais sans jamais frôler le hors-limite, les casquettes françaises MyBunkerShot font souffler un vent de fraîcheur sur la mode golfique hexagonale. Comme souvent l’histoire de l’entreprise est celle d’un passionné.
Le point de départ ? Les sorties de bunker de Phiphi… et la remarque de Rory. François Pautrec, le fondateur, raconte : « A l’ origine, il s’agit de la création de quelques casquettes pour le Breizh Swing 2022, une compétition entre potes que le monde entier nous envie…Edition particulière que cette édition 2022, car en dehors du fait qu’elle se déroulait dans la plus belle région de France… c’était aussi l’occasion de fêter les 60 ans de notre pote Phiphi et saluer par la même occasion sa légendaire dextérité dans les bunkers ».
Voilà pour la version romantique. L’autre, plus sérieuse, est finalement antérieure et met cette fois en scène des golfeurs un brin plus célèbres que le talentueux Phiphi : En 2019, en amont de l’Omega European Masters se joue sur le golf de Crans-sur-Sierre le pro-am traditionnel la veille du début du tournoi. Lors d’une partie réunissant Justin Timberlake et Rory McIlroy, le premier retrouve sa balle enfouie dans le rough aux abords du green du 8. Le chanteur demande alors au champion quel type de coup jouer dans ces conditions, ce à quoi celui- ci lui répond : « Like a bunker shot ! (comme une sotie de bunker) ».
« De fil en aiguille puisqu’on brode, ici et sur les casquettes, d’un nom de domaine disponible à l’autre qui nous imposera par défaut l’ajout du my, les sorties de bunkers de Phiphi et la réponse vécue en live de Rory à Justin, donnent naissance à my bunker shot », se remémore François Pautrec.
Comment reconnaître une casquette MyBunkerShot si vous en croisez une sur les parcours ou à la ville (leur design de style Trucker et Lifestyle leur permet en effet d’afficher la même élégance en toutes circonstances) ? D’abord par leur singularité donc, également par la qualité irréprochable de leurs finitions, et enfin grâce au fameux « K » devenu l’emblème de la marque. Aujourd’hui, MyBunkerShot propose une trentaine de références pour hommes et femmes (39 euros), chacune d’entre elles étant le fruit d’une histoire liée à un moment, un joueur, un lieu mythique… Ainsi, et entre autres, le modèle « Carnoustie 99, The French Tragedy » s’inspire de la triste mésaventure Jean Van de Velde à l’Open 99, le modèle « Rors » fait quant à lui référence au surnom donné au joueur Nord-Irlandais, tandis que la version « Torrey Pines » rappelle le légendaire parcours californien sur le lequel Matthieu Pavon a remporté son premier tournoi sur le PGA Tour, le Farmers Insurance Open 2023.
A vous désormais, de trouver l’histoire qui vous parle…. Donc oui, coup de chapeau à la casquette
Plus d’infos : https://mybunkershot.com/
Photos Matthieu Joffres