A la veille du coup d’envoi de l’Open Championship 2017, Richard Wax, le correspondant de fairways au Royal Birkdale, nous fait vivre l’atmosphère qui règne au sein de cette 146ème édition.
Le moment phare de ma journée de mardi fut la rencontre avec Bubba Watson autour d’un petit-déjeuner organisé pour la presse. Le double vainqueur du Masters a évoqué plusieurs sujets avec nous et notamment son désir profond, et qui semble sincère, de s’impliquer dans le développement du golf et de son ouverture au plus grand nombre.
Rien d’étonnant à cela, Bubba est un homme de valeurs, très attaché au bien-être de sa famille et très attentif à l’équilibre entre sa vie et ses devoirs auprès des siens – son épouse et ses deux enfants adoptés – et sa vie de golfeur professionnel au plus haut niveau.
Il ne fait aucun doute que les commentaires peu élogieux de la presse lors de sa venue dans l’Hexagone pour disputer l’Open de France 2011 a laissé une cicatrice. Il a le sentiment que beaucoup d’histoires et d’articles qui ont été dites et publiés sont totalement faux comme cette information rapportant qu’il aurait intentionnellement « explosé » une bouteille de champagne à 10 000$…
Bubba est un immense fan de la Ryder Cup et il est persuadé que cette venue à Paris l’an prochain va immensément contribuer au développement de la discipline en France. Il nous a par ailleurs dévoilé qu’il avait déjà fait sa demande pour être un jour capitaine de l’équipe américaine dans le futur.
En cette chaude après-midi du mardi, avant-veille du coup d’envoi du 146ème Open Championship de l’histoire, j’ai décidé de m’offrir un voyage dans le passé en effectuant un pèlerinage incontournable pour moi : En 1961, j’ai eu l’honneur d’être le marqueur d’Arnold Palmer.
C’était lors de la 90ème édition de l’Open qui s’est déroulé ici même au Royal Birkdale. A cette époque, les joueurs avaient à leur côté quelqu’un qui notait leur score et vérifiaient ainsi deux fois leurs carte avant de la signer. Un épisode que j’ai raconté dans Kingdom Magazine…
Je me suis donc rendu à l’endroit précis où Palmer a réalisé un coup extraordinaire qui est d’ailleurs consacré par une plaque fixée au sol dans le rough, au milieu des hautes herbes. C’est notamment grâce à ce coup fabuleux qu’Arnie a remporté sa première Claret Jug un coup devant le Gallois Dai Rees.
Par Richard Wax, traduction d’Antoine Lascault