Best Golfs est de retour avec un chassé-croisé en tête du classement national qui consacre Fontainebleau cette année. Ce n’est pas une très grosse surprise et les premières places du ranking consacrent des chefs d’œuvre souvent signés par Tom Simpson : le hasard n’existe pas. Best Golf n’a pas vocation à classer les architectes, mais force est de constater qu’on a affaire à un grand maître : Chantilly, Morfontaine, Fontainebleau .Pas si mal.
SI la tradition, ça a du bon avec les positions dominantes des clubs traditionnels (et très privés diront certains) ou encore une progression solide de Saint Cloud et Cannes Mougins (tiens, tous deux signés Harry S. Colt, comme Saint Germain ou Le Touquet), des parcours plus récents se distinguent cette année comme Saint Jean de Monts, L’isle Adam, Manville et Taulane, des destinations un peu moins évidentes que d’autres, un peu plus au calme, une sensation de plus en plus nécessaire dans les temps agités que nous vivons depuis deux ans.
Si l’Albatros déploie toujours ses ailes comme un must, nous assistons cette année à un très gros « push » de Chiberta, sixième au général, podium en vue et donc logiquement en tête de sa région. Comme quoi il n’y a pas que des parisiens dans les votants ! Notre panel fait certes preuve de subjectivité, mais aussi indiscutablement de bon sens et de bon gout.
Parmi les valeurs sûres citons Les Bordes, même si on pourra in fine se demander qui a bien pu le jouer récemment compte tenu de sa fermeture aux « étrangers », et pour la petite histoire le PIGC, remarquable de stabilité dans sa trente-huitième position ! Solides.
Le classement raconte aussi quelque chose sur les destinations de vacances de notre panel, qui aime définitivement les parcours implantés sur un bout de littoral. Sperone, Belle Dune, Hardelot, Royan, Saint-Endréol, Saint Malo, Deauville. A l’heure où vous lirez ces lignes il y a fort à parier que beaucoup ont leurs congés d’été en tête et pourrons donc aller fréquenter ces parcours particulièrement séduisants qu’ils soient au Nord ou au Sud de l’hexagone.
Mais il y a aussi des parcours à découvrir au milieu de nos territoires sans qu’ils puissent être considérés comme campagnards. Le golf du Château de Chailly ou encore Augerville sont deux excellents exemples de belle destination golfique à quelques heures de Paris ou de Lyon. N’oublions pas le Kempferhof, c’est vrai un peu seul comme représentant du Grand Est.
On ne vous dévoilera pas les parcours favoris de la rédaction, mais ils sont (presque) tous là. Et cela nous permet de constater qu’au-delà d’un bon tracé, il n’y a pas de vérité absolue sur le mode d’exploitation : club indépendant ou affilié à un grand réseau, club privé ou public, très exigeant ou reposant, ce seront aussi, et peut être même avant tout les femmes et les hommes du club, du jardinier à l’équipe d’accueil en passant par la direction, qui sauront le mettent en valeur et convaincre notre panel de voter pour eux.