Après des années de croissance et d’augmentation du nombre de ses pratiquants, le golf marque le pas un peu partout dans le monde. A l’exception très notable de l’Asie, de nombreux pays (dont des bastions historiques comme le Royaume-Uni ou les USA) connaissent une baisse sensible du chiffre d’affaires du secteur golf *.
Au-delà de la crise économique (qui n’est bien sûr pas sans influence), plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène. La première tient au fait que le golf est un sport /loisir chronophage et se concilie difficilement avec les impératifs horaires de la vie moderne. L’agenda des bergers écossais inventeurs du jeu était nettement moins rempli que celui des urbains sur-actifs d’aujourd’hui… Ensuite, à l’heure de l’instantanéité et de la recherche du plaisir immédiat propre à notre époque, l’apprentissage du golf – fait de longues heures de practice – peut s’avérer long et donc rébarbatif. Et ceux qui franchissent cet écueil sont parfois découragés par un sport où l’égo est souvent mis à rude épreuve. Il est donc facile d’oublier le chemin des fairways pour les moins accrocs…
Face à ce constat, il est urgent que le jeu connaisse quelques évolutions. Que les puristes se rassurent, il ne s’agit pas de remettre en cause les règles édictées par St Andrews (quoique… McIlroy himself a déclaré qu’il serait bien qu’une partie de golf dure moins longtemps), mais d’offrir des alternatives plus ludiques, plus conviviales, plus dépaysantes…
Nous explorons dans ce numéro quelques pistes qui vont dans ce sens et qui, en offrant de nouvelles perspectives, permettront au golf de continuer à se développer. Et à tous ses pratiquants d’avoir encore davantage de plaisir à jouer…
ANTOINE DAVOT, ÉDITEUR / RÉDACTEUR EN CHEF