Comme chaque année, notre consultant Richard Wax couvre l’Open Britannique. Pour cette 148ème édition, le tournoi est de retour au Royal Portrush en Irlande du Nord.
Le Parcours de Royal Portrush : Day One
Il y a presque soixante ans, le légendaire écrivain de golf Pat Ward Thomas a couché ces lignes qui demeurent tout à fait appropriées aujourd’hui :
« De tous les plus beaux endroits au monde ou l’on joue au golf, il y en existe très peu qui peuvent se comparer avec Portrush quand il est béni par l’été. Non seulement le parcours est un test d’habileté pour un golfeur, mais en plus, c’est un lieu d’une beauté envoûtante. On prend conscience de sa majesté dès qu’on l’aperçoit pour la toute première fois au détour d’un virage sur la route qui mène vers Antrim : Tout à coup, il est là. Une étendue de dunes ondulantes et vertes, tapissées de primevères et de jacinthes des bois, des rosiers émergent parmi les étendus d’herbes, le tout cascadant vers des dunes imposantes avec la mer resplendissante en arrière plan. »
Durant son emprisonnement pendant la Deuxième Guerre Mondiale, Ward Thomas a bâti un semblant de parcours de golf dans un camp de prisonniers. Les greens étaient des « browns », les balles de golf et clubs étaient fabriqués avec les moyens du bord et le « trou » le plus long mesurait 80 mètres. On imagine ainsi aisément le choc que Ward Thomas a ressenti en découvrant les links du Royal Portrush !
Aujourd’hui, ce magnifique golf a montré ses dents. Apparues dans l’après-midi, les bourrasques de vent accompagnées par la pluie horizontale ont rendu les scores de la matinée très flatteurs. Tiger et Rory ont dû batailler courageusement mais vainement dans des conditions pénibles. Le pire est-il à venir ? Mon ami, le grand écrivain et connaisseur de golf, Lorne Rubenstein de Toronto se frottait en tous cas les mains, excité par la perspective de ce genre de conditions de jeu qui assurent toujours le spectacle : « Magnifique », écrit-il. « La météo annonce des éléments très défavorables. Je suis donc très optimiste pour les jours qui viennent. Et vous ? ».
Vive l’Open ! Vive le golf !
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